Je me lèverai, je m'en irai vers mon père et je lui dirai: Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi.

Luc 15. 18

Il se leva et vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers.

Luc 15. 20

L'accueil du père (2)

Lire Luc 15. 11-24

On imagine l'angoisse de ce fils rebelle revenant chez ses parents après avoir voulu “vivre sa vie”. Comment son père va-t­-il l'accueillir?

Il n'a pas besoin d'arriver jusqu'à la maison pour le savoir. Son père l'a vu de loin, lui qui, depuis si longtemps, guette le retour de l'enfant perdu. Tout ému, son père court à sa rencontre, se jette à son cou et l'embrasse. Pas de doute, il est pardonné. Son père lui montre par cet accueil, puis par de multiples attentions, qu'il n'a jamais cessé de l'aimer. Son amour n'a pas faibli, et il lui rend sa place de fils dans la famille.

Cela est vrai pour tout homme qui, lorsqu'il tourne le dos à sa vie passée sans Dieu, se repent et s'en remet à la miséricorde divine. Mais cela est aussi vrai pour un croyant qui, depuis plus ou moins longtemps, a vécu sans relation avec son Père céleste.

Chrétiens, nous qui sommes peut-être dans cette triste situation, quelle image nous faisons-nous de Dieu, notre Père? Lorsque nous avons péché, revenons à lui sans crainte et sans délai. Il ne repousse jamais son enfant repentant. Il l'accueille au contraire avec tendresse. Souvenons-nous qu'il est un Père compatissant. Et lorsque nous nous sommes éloignés de lui par un péché ou une négligence, ne le peinons pas davantage en retardant notre retour; reprenons le chemin de la maison pour reconnaître notre péché. Nous serons reçus comme ce fils. Nous retrouverons la joie de la présence divine.

La Bonne Semence