Au milieu des ruines
Dieu n'a pas honte d'eux, d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
Hébreux 11. 16
Au milieu des ruines
Peu après la dernière guerre, mon grand-père visitait avec un ami à Londres les ruines de la “City”. En passant dans une rue dévastée, ils ont remarqué les décombres d'une maison dont ne subsistaient que quelques pans de mur du rez-de-chaussée, avec l'encadrement de la porte d'entrée. Au-dessus de cette porte, le propriétaire avait autrefois fait graver ce texte biblique: “Si notre maison terrestre – simple tente – est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux”( 2 Corinthiens 5-1. Qu'était-il advenu des habitants de cette maison? Avaient-ils pu se réfugier à temps dans un abri, ou avaient-ils péri dans les décombres? Mon grand-père ne l'a jamais su, mais le témoignage rendu sur cette porte donnait la certitude de leur foi dans les promesses de Dieu.
La tente dont parle l'apôtre, c'est le corps, l'enveloppe de l'âme et de l'esprit. Quand le croyant meurt, son corps retourne à la poussière, et son âme est recueillie par Jésus dans le paradis, selon la promesse qu'il a faite au brigand repenti Luc 23-43. Elle attend là, dans le repos, avec Jésus, le jour glorieux où la puissance de Jésus se déploiera: ressuscitant les morts et transformant les vivants, il leur donnera un corps nouveau, glorieux, habitation définitive de leur âme. Ce ne sera plus une tente fragile et périssable, mais un édifice éternel. Et c'est dans cette nouvelle condition que tous les hommes sauvés par la foi en Jésus Christ habiteront pour toujours dans la maison du Père.
La Bonne Semence