LE BON BERGER

LE BON BERGER

 

Quelles douces paroles ! les brebis qui connaissent la voix du bon Berger peuvent rendre témoignage à sa vérité et à sa fidélité. Que serait pour nous l’éternité, si, quittant son trône de lumière et de gloire, il n’avait daigné descendre dans cette sombre vallée de malédiction, et n’avait donné sa vie en rançon pour plusieurs ? Qui pourrait dire l’amour qu’il porte à chacune des brebis de son troupeau ?

 

Quelle patience et quelle ardeur infatigables ne met-il pas à chercher celle qui est perdue dans le désert, ne s’accordant aucun repos jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ! Écoutez la voix de son amour qui vous dit aujourd’hui encore : « Je suis le bon Berger ». Son œil suit toujours avec la même sollicitude l’âme perdue et coupable.

 

Son cœur est toujours plein d’amour, et ni les gloires célestes, ni les cantiques des anges ne sauraient lui faire oublier une seule de ses brebis ; sa voix est toujours aussi pleine de charme, et de ses lèvres sortent, avec la même grâce que lorsqu’il les prononçait pour la première fois, ces paroles ineffables :  Je connais mes brebis. Oui, Jésus connaît chacune d’elles par son nom...

 

quelque faible, quelque lasse, quelque malade qu’elle soit. Ô douce pensée ! Il me suit de son regard compatissant, jour après jour, à travers le désert ; il me mène dans des parcs herbeux ; il connaît mes besoins, mes épreuves, mes douleurs et mes perplexités ; il me guide à travers les chemins arides, les ruisseaux, les sentiers semés de ronces et d’épines. « Il marche devant ses brebis » ; il ne les rudoie pas, mais les conduit doucement, et les voies par lesquelles il les fait passer, il les a lui-même parcourues. Lui aussi a bu du « torrent dans le chemin » ; il a souffert, et « ayant été tenté lui-même en toutes choses, il est à même de secourir ceux qui sont tentés ». Il semble nous dire : « Ne craignez pas ; je ne puis vous égarer ; suivez-moi à travers les plaines desséchées et les sombres déserts, aussi bien que dans les gras pâturages ou le long des eaux tranquilles.

 

Vous vous demandez peut-être pourquoi, au lieu de vous mener dans la fraîche vallée émaillée de mille fleurs et inondée des rayons du soleil, j’ai choisi pour vous quelque mont escarpé et solitaire, quelque site triste et douloureux ? mais ne craignez pas ; si je vous conduis par un chemin que vous ne connaissez pas, moi je le connais, et c’est moi qui l’ai choisi. Suivez-moi ! « Et mes brebis me connaissent ! » ajoute le Seigneur Jésus. Lecteur ! ton expérience personnelle est-elle en accord avec ces dernières paroles ?

 

Connais-tu véritablement Jésus dans toute la gloire de sa personne, dans la plénitude de sa grande œuvre, dans l’inépuisable amour et la tendre sympathie qu’il t’a témoignée et qu’il te témoigne encore à toi-même ?

 

Des voyageurs, en parcourant la Palestine, ont remarqué que les brebis de ces contrées ne se contentent pas de suivre leur berger, mais que tout en paissant le long du chemin, elles cherchent d’un regard anxieux à s’assurer qu’il n’est pas loin d’elles. — Est-ce là ton attitude, ô chrétien ?

 

Regardes-tu constamment à Jésus ? « Dans toutes tes voies connais-le et il dirigera tes sentiers ». Laisse-le pourvoir à ton avenir. — Que cette parole : « Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien », soit ton mot d’ordre, durant ton voyage à travers le désert, jusqu’au jour où la dispensation de la grâce se changera pour toi en gloire. Oh ! puisses-tu être du nombre de ces âmes simples et confiantes, desquelles on peut dire avec vérité : « Elles suivent l’Agneau où qu’il aille ».



(Bible - Evangile - Etudes bibliques)

 



19/09/2012
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