Ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous nous taisons.

2 Rois 7. 9

Un jour de bonnes nouvelles

Lire 2 Rois 7

L'armée syrienne fait le siège de la ville de Samarie. Quatre hommes atteints de lèpre, et de ce fait condamnés à rester à la porte de la cité et sans doute à y mourir de faim, ont décidé de rejoindre les assaillants. Là ils découvrent que le camp est désert et que Dieu a mis en fuite toute l'armée ennemie. Ils sont alors les premiers à connaître la délivrance de l'Éternel, et leur réaction immédiate est de profiter égoïstement de ce miracle. Puis ils comprennent qu'ils ne doivent pas garder pour eux-mêmes cette bonne nouvelle. “Nous ne faisons pas bien”, se disent-ils. Ils vont alors aussitôt annoncer la nouvelle aux portiers de la ville qui la transmettront à la maison du roi.

Chrétiens, nous étions comme ces lépreux dans la situation désespérée de pécheurs voués à une mort éternelle. Mais, par la foi, nous sommes passés “de la mort à la vie” (Jean 5. 24). Et notre joie est de savoir que Jésus, le Fils de Dieu, nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous (Éphésiens 5. 2).

Mais réalisons-nous que “ce jour est un jour de bonnes nouvelles”? Avons-nous à cœur de communiquer aux autres la bonne nouvelle du salut par la foi en Jésus Christ? Nous côtoyons peut-être des personnes déçues et désorientées, alors que nous possédons la réponse qui pourrait combler leurs aspirations et les conduire à un bonheur vrai et durable. Allons-nous nous taire? N'ayons pas honte de l'évangile; “il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit” (Romains 1. 16).