Témoignage de Pascal Lys
CHOISIS LA BONNE CLEF !
Toi qui as côtoyé
Cet endroit que l’on appelle maison d’arrêts. Ne crois pas que ta vie s’arrête ici, maintenant .Si tu te sens seul ou abandonné, lis plutôt ce témoignage que j’ai vécu personnellement ; Va jusqu’au bout, il t’aidera j’en suis sûr.
Il est vrai comme chaque être humain de ce monde, j’ai eu une enfance pour moi, entourée de frères et de sœurs douze à la maison et pourtant cruellement seul ; Issu d’une lignée de nobles ; Noble que de nom. Car malgré mon très jeune âge, je sentais bien la différence d’attitude de mes parents entre mes frères, mes sœurs et moi. Après avoir enlevé le tablier de cendrillon, encaissé les reproches et les coups, parfois avec la complicité d’un de mes frères qui lui aussi en avait assez de cette situation, je m’évadais pour ne revenir qu’en pleine nuit discrètement, afin d’échapper aux cris perpétuels de cette famille que je ne comprenais pas. Plus tard vers ma dixième année environ, pour montrer que j’existais ailleurs que pour les corvées je partais sans rien dire pour aller au bord de la rivière ou je pouvais pécher. Là, j’étais bien mais rares étaient ces moments. Mon cœur pleurait de penser que personne avait remarqué mon absence.
Toutefois, dans la tête de l’enfant que j’étais, la vie commença pour moi, lors de ma 14e année. Le on au où je décidai de mettre fin à cette enfance submergée de douleur, de souffrance d’ injustice, ce manque d’amour si profondément enraciné dans mon jardin secret arrachait de mon cœur des cris de haine. Le jour où je disais non aux coups de barre à mine infligés régulièrement par mon père meurtrissant mon dos d’enfant ; Non au -« Oui mère, que faut-il que je fasse (le encore dans mon esprit, afin de ne pas prendre d’autres coups) » au non à ce monde égoïste, hypocrite qui m’entourait monde que je ne comprenais pas. Non à tout le reste qui n’a pas de mots pour être décris et qu’un enfant n’a pas le droit de subir. Le jour, où du haut de mes quatorze ans j’osais prendre cette barre à mine plus grande que moi pour la jeter sur mon père (acte que je regrettai beaucoup plus tard) mais qui sur l’instant m’était indispensable pour faire arrêter le supplice.
Sans attendre craignant les représailles, je prenais mon sac à dos et quittais la maison familiale. – « Ailleurs, ne pourra être pire » pensais-je ?
C’est chez ma grand-mère maternelle que je posai mon sac, bien lourd et pourtant si léger, un sentiment de délivrance avait envahi mon être tout entier. L’esprit de rebellion causé par les blessures à vif du passé fut vite maîtrisé par ma grand-mère qui elle aussi avait un caractère bien trempé. Une maîtresse femme !!! L’ancienne génération. Elle m’offrit une toute nouvelle direction pour l’avenir qui se profilait devant moi ; Une autre éducation où la droiture, la justice, la vérité la soumission étaient de rigueur. Mais où l’amour était roi ; C’est encore chez ma grand-mère que je fis connaissance avec celui qui allait guider le reste de mon existence. Dieu notre père céleste, le créateur tout puissant, pour qui rien n’est impossible ; J’appris à connaître la vie de Jésus christ, à travers la Bible, ma grand-mère était une femme très croyante vouée à l’amour de son prochain ; Une vie de prières riche et abondante, c’est un visage rayonnant de lumière qu’elle offrait à son entourage, très souvent prioritaire. Je fus témoin de nombreuses délivrances, les gens repartaient de chez ma grand-mère complètement transformés remplis de paix de sérénité. D’autres dons lui furent donnés par Dieu. Pendant les quatre années passées dans cette atmosphère de joie, d’amour je m’étais forgé un tout autre caractère et une transformation avait eu lieu au
Plus Profond de mon être.
Devenu jeune homme, c’est le service militaire qui m’attendait. Une nouvelle école commençait dans les commandos. Là, c’est marche ou crève, il n’y a pas de cadeau.
Des jeunes de ma section, parfois sautaient des fenêtres du
3eme étage pour éviter de continuer leur service, sans penser qu’ils pouvaient se tuer.
Comme dans un livre où l’on tourne ses pages, sur l’horloge de ma vie le temps s’écoulait et une nouvelle expérience se présenta. Maintenant, j’étais à l’école d’un apprentissage très difficile mais très enrichissant.
A vingt ans, je me retrouvais marié à une femme que je n’aimais pas mais qui portait mon enfant et j’assumais ma responsabilité de père de famille ;
Des années plus tard j’étais à la tête d’une maisonnée de cinq enfants toujours guidé par le Seigneur notre père tout puissant, un peu oublié pendant l’armée, mais vite retrouvé, car il ne s’éloigne jamais de nous, c’est nous qui nous nous en éloignons.la situation avec ma femme se dégradait vite, pendant la journée quand je travaillais au métier de maraîchage des 20 heures durant presque toute l’année, elle menait une vie de débauche et de prostitution , là encore mon cœur saignait de douleur, jusqu’au jour ou je prenais la décision pénible, mais sage de divorcer. Pour les enfants se n’était pas un exemple d’éducation. J’eu la garde exclusive des enfants et restais seul pour élever ma progéniture en plus du travail journalier de maraîcher, Les enfants apportaient le bonheur dans la maison, l’amour régnait. Dieu était encore avec moi, merci mon Dieu. Beaucoup de gens venaient chez nous,les légumes des champs remplissaient les assiettes de ces personnes peu fortunées. Appliquant toujours l’éducation de ma grand-mère, droiture justice soumission vérité, les enfants grandissaient.
Quand, à une nouvelle aventure, je fus confronté. J’appris à connaître la vie particulière d’un autre monde, celui, où l’on voit le ciel, le soleil, la nuit, la lune de derrière les barreaux, à cause d’un évènement mal compris par l’administration judiciaire qui m’entraîna dans cette situation.
En effet, lors d’un simple contrôle de routine les gendarmes me firent signe d’arrêter, ne pouvant stationner sur le champ, je leur fait de même un signe de la main leur indiquant que j’allais me garer plus loin, croyant un délie de fuite ils me rejoignirent et me sortirent de la voiture comme le pire des bandits, heureusement que des témoins assistaient à la scène. Assez énervé, l’éducation des commandos qui devança celle de ma grand-mère je cognais violemment la rage au cœur sur les gendarmes les laissant tous les deux dans le coma. C’est à sept qu’ils me métrisèrent pour m’emmener au poste du commissariat pour un interrogatoire musclé.
Là encore c’est marche ou crève. Sans (un œil dans le dos) on risque sa peau à chaque instant , Ce monde carcéral inconnu de tous est une vraie jungle, l’horreur !! Les détenus peuvent mourir brûlés vifs dans leur cellule sans que personne ne bouge et tout est caché. Personne n’a rien vu !!! Sans compter tous les suicides et les tortures parfois jusqu’à la mort, il faut le vivre pour le croire … sans un caractère endurcit par la vie, tu ressors complètement démoli, il n’y a pas de place pour les sentimentaux Je préfère m’arrêter là, la liste serait trop longue. Pendant cette expérience incontournable c’est dans le travail, le sport, la lecture de nombreux ouvrages que je tuais le temps. Dans la bible, ce livre si précieux quand on passe trois ans dans ce monde bestial presque inhumain que je me replongeais pour de nouvelles études. Poussé par le père céleste je me retrouvais dans un jeûne et prière, un mois sans manger et les premiers jours sans boire là, c’est une communion directe avec notre père il n’y pas de mots pour le décrire !! Je savais, que Dieu m’entourait de sa présence une certitude dans mon cœur naquit ; pour la première fois je connaissais enfin cet amour que seul Dieu peut nous offrir. Sans Dieu, cela devient une grève de la faim et dangereux pour la santé.
Avec le franc parler que Dieu m’a donné et d’autres détenus, Nous avons pu faire changer une loi, bénéfique pour toutes les prisons de France merci mon Dieu !!
Les grains du gros sablier du temps s’écoulaient jour après jour pendant trois ans jusqu’au dernier.
A la fin du périple entre ces quatre murs une soif d’espace régnait en moi, Je décidais alors de parcourir la France avec mon sac à dos, où se bousculaient les rires et les sanglots. Rien ne s’y opposait les enfants étaient adultes. C’est à Périgueux petite ville du Sud Ouest, dans le Périgord, que je posais une fois de plus mon sac à dos chargé de l’histoire d’une vie la mienne. Avec une nouvelle personne nommée Pascal devenu un ami que je passais quatre ans de plus baigné dans une atmosphère d’entraide et de partage avec des gens de la rue, nous les invitions à des veillées où la vie de Dieu était au centre des conversations avec la Bible pour appui. Enfin le bonheur !!! Jusqu’au jour où j’appris le décès subit de mon ami. Un an plus tard alors que j’étais prêt à repartir pour vagabonder en France, quelque chose au fond de mon cœur me retenait.
En effet, je rencontrais chez une connaissance quelqu’un, très précieux à mes yeux puisqu’elle allait devenir mon épouse.
Dieu avait mis sur mon chemin ma future femme et c’est pourquoi je ne pouvais guerre partir sans elle. Ma vie continua en sa compagnie elle connaissait la vie avec Jésus Christ elle me conduisit dans une église évangélique, j’en avais visité plusieurs au cours de mes allées et venus, une nouvelle conviction naquis au fond de mon cœur et j’éprouvais un irrésistible besoin de me faire baptiser, de dire oui à Dieu. Lors d’un culte du Dimanche je sentis une puissante chaleur dans tout le corps, et je compris que le Père m’avait touché de son Esprit Divin, j’avais reçus le pardon de DIEU pour toute la haine enfouie en moi depuis si longtemps contre mes parents décédés, j’étais délivré de ce lien, de cette chaîne qui m’empoisonnait la vie. C’est ainsi que je pus pardonner à mon tour mes parents pour les blessures du passé. Le jour du baptême arriva.
Mon père tout puissant, aujourd’hui je m’engage à te donner ma vie tout entière pour te servir, je me dépouille de mon ancienne nature, de mon ancienne vie pour revêtir ton plus bel habit, celui de la nouvelle naissance. J’accepte pour toujours cette alliance avec toi Jésus. Je sais que vivre pour toi n’est pas une contrainte, ni une faiblesse mais une joie.
C’était le moment de dire oui aussi à l’élue de mon cœur. Le mariage eu lieu en juin 2011. Depuis nous vivons heureux avec le Père céleste en nous. Là, est la différence Dieu n’est plus avec nous mais en nous.
Toi qui a suivi l’histoire de ma vie jusqu’ici, ne laisse personne te juger, un seul est apte à le faire c’est Dieu, il peut te pardonner quelque soit ta vie. Il suffit de lui demander d’un cœur sincère. Ne crois pas être indigne pour recevoir sa grâce, il te connaît, il peut tout pardonner parce qu’il t’aime, tu peux lui faire confiance, il t’aidera à retrouver une vie nouvelle. Je t ‘en prie mon ami choisis la bonne clef, celle qui ouvrira la porte de ton cœur et laisse Jésus entrer pour changer les yeux de ton être tout entier. Pourquoi ne le ferait-il pas pour toi ? Il l’a fait pour le monde quand il était sur la croix ! « pardonne leur ils ne savent pas ce qu’ils font »
Crois est tu verras la gloire de Dieu.
Sois béni !!!
Je ne veux pas te convertir à je ne sais quelle religion !
Mais simplement partager avec toi, l’amour que Dieu m’a offert !!
Témoignage de Pascal lys écrit pour la gloire de Dieu, en date du 10 juin 2012