TEMOIGNAGE DE HUDSON TAYLOR (3è Partie)

TEMOIGNAGE DE HUDSON TAYLOR  (3è Partie)

Pendant ce temps, au cours de sa lecture du tract, Hudson s'était heurté contre l'expression : "l'œuvre achevée de Christ." En se remémorant ces mots : "Tout est achevé", il souleva la question : "Qu'est-ce qui a été achevé ?" Il répondit immédiatement: "Une expiation et une satisfaction pleines et parfaites pour le péché. La dette a été payée par le Substitut. Christ est mort pour nos péchés et pas pour les nôtres seulement, mais aussi pour les péchés du monde entier."Vint ensuite la pensée : "Si l'œuvre a été entièrement achevée et la dette entièrement payée, qu'est-ce qu'il me reste à faire?" Vint alors la réalisation bénie qu'il n'y avait rien au monde à faire, sinon plier les genoux dans la prière, et dans la foi accepter le salut acquis par Christ. "Ainsi", dit Hudson, "tandis que ma chère mère louait Dieu sur ses genoux dans sa chambre, je Le louais dans le vieil entrepôt où j'étais parti seul pour lire à mon loisir ce petit livre."

Plusieurs jours plus tard, il raconta à sa sœur sa joie de fraîche date en Christ et réussit à obtenir d'elle la promesse qu'elle n'en parlerait à personne. Quand la mère retourna à la maison une quinzaine de jours plus tard, il la rencontra à la porte et lui dit qu'il avait des bonnes nouvelles à lui annoncer. Ecrivant de nombreuses années plus tard, Hudson Taylor dit : "Je peux presque sentir les bras de cette chère mère autour de mon cou, alors qu'elle me pressait sur sa poitrine et dit : 'Je sais, mon garçon. Je me suis réjouie pendant une quinzaine de jours des heureuses nouvelles que tu allais me dire.' 'Amelia a rompu sa promesse ?' demandai-je surpris ? 'Elle m'a dit qu'elle ne le dirait à personne.' Ma chère mère m'assura que ce n'était d'aucune source humaine qu'elle avait appris les nouvelles et continua en racontant l'incident mentionné ci-dessus."

Tandis que la mère, bien loin de lui, priait dans la foi pour qu'il pût ce même jour entrer dans l'expérience du salut, il goûta en réalité à sa félicité, ayant compris qu'il ne lui restait rien à faire sinon se saisir de l'œuvre accomplie du Calvaire, par la foi croyant, dans la prière recevant. La mère et le fils lançaient de la même façon leur ancre dans la promesse de Jean 14:13: "Tout ce que vous demanderez en Mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils." Ce texte lui était précieux, parce que ce dernier avait mené tout d'abord son âme polluée, et ensuite sa personne même, jusqu'à la fontaine purifiante du Calvaire....

 

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04/03/2015
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