Notre pays a besoin d’un renouveau !

“Ils se présentèrent pour confesser leurs péchés.” Néhémie 9.2

Max Lucado a écrit les lignes suivantes : “Lorsque Néhémie apprit que la ville de Jérusalem était en ruines, il pria : “Je suis devant Toi pour confesser les péchés de Tes serviteurs, les Israélites. Car nous avons péché contre Toi. Oui, moi et mon peuple, nous avons péché” (Néhémie 1.6). L’homme le plus puissant de la région affirme ainsi qu’avant de pouvoir reconstruire les murs, ils doivent tous se repentir. Imaginez la scène : une multitude de gens à genoux en prière pendant des heures ! Des gens occupés à confesser leurs péchés, pas à s’inventer des excuses ni à présenter leurs requêtes à Dieu. Pouvez-vous imaginer des chefs d’entreprises, des hommes politiques, des artistes et des personnalités de notre pays en train de faire la même chose ? Serait-ce possible ? Oui, à condition que nous donnions l’exemple. “Si Mon peuple… s’humilie et prie et cherche Ma face et s’il se détourne de ses mauvaises voies, alors… Je guérirai son pays” (2 Chroniques 7.14).

La nation tout entière est transformée lorsque le peuple de Dieu change d’attitude. Malheureusement, nous élevons la voix pour dénoncer ce qui ne va pas dans notre pays, mais nous demeurons étrangement silencieux lorsqu’il s’agit de dénoncer ce qui ne va pas en nous ! Nous ressemblons trop souvent à cet homme dont la voix s’élève dans une église pour prier : “Oh Dieu, je Te loue de ce que mon pays a quelques personnes comme moi. L’homme qui mendie sur le trottoir du coin a besoin de l’aide du SAMU social. Moi pas. La prostituée qui arpente la rue a le Sida. Moi pas.

L’alcoolique qui entre dans le bar d’en face a besoin d’alcool. Moi pas.” Juste à côté de lui s’agenouille un pauvre hère qui murmure humblement : “Seigneur, comme mon frère qui mendie dehors, je dépends entièrement de Ta grâce. Comme ma soeur porteuse du virus du Sida, je suis infecté des pieds à la tête par mes péchés. Comme mon ami qui a besoin de boire, j’ai besoin d’un baume pour apaiser ma souffrance. Aie pitié de moi qui ne suis qu’un pauvre pécheur.” L’homme arrogant rend les autres coupables de tout. L’homme humble sait qu’il est coupable et que le changement doit commencer au fond de lui-même.’’  

Bob Gass