Le Fidèle

Dans ma souffrance j'ai crié vers Toi...

Et de ta demeure du ciel, Tu m'as répondu...

Tu ne m'as pas trouvée trop petite et insignifiante

Pour délaisser un moment tes divines occupations

Tu as vu mes larmes, écouté ma supplique,

Et tu m'as répondu avec Amour et Majesté,

Tu as dit à ton enfant qui n'en pouvait plus :

''Écoute moi,

Toi qui subsiste du Peuple d'Israël!

Écoute moi,

Toi que j'ai prise en charge bien avant ta naissance!

Toi que j'ai portée dès le sein maternel.

Jusqu'à ta vieillesse je suis resté le même,

Jusqu'au blanchiment de tes cheveux

Je te soutiendrai.

Oui, c'est moi qui t'ai soutenue au long de tes années!

Et encore je te porterai, encore je te soutiendrai

Et te délivrerai!''

Alors, t'abandonnant tous mes fardeaux,

J'ai laissé couler des larmes de reconnaissance.

J'ai élevé vers toi mes mains pour te bénir,

Toi, mon Seigneur Bien aimé, mon Père!

Car tu ne m'as pas oubliée

Et vers Toi, je n'ai pas crié en vain.

Mais ton oreille a été attentive à ma voix

Et ton coeur de Père s'est ému de compassion.

Écoutez bien, vous, mes ténébreux ennemis!

Et tremblez de peur!

Car mon Libérateur se nomme l'Eternel des armées!

Le Saint d'Israël!

En lui réside ma justice et ma force!

Et je m'appuie avec fermeté sur sa Grâce,

Car il est Adonaï Né'éman, le Fidèle!

 Jeannine et Thomas Fernandez-Dacher