Horatio Spafford

Histoire de Horatio Spafford racontée par le Dr DR CHARLES DYER  Doyen du Moody Bible institut de livres 

Mon cantique préféré est " Quand la paix avec Dieu..." Son texte a été écrit par un habitant de Chicago du nom de Horatio Spafford. Il était avocat et tout allait bien pour lui jusqu'à ce que la ville de Chicago devint la proie d'un gigantesque incendie. Cette catastrophe fut pour Chicago comparable à l'effondrement du World Trade Center, avec la différence toutefois que l'incendie de la ville eut une cause naturelle et que le feu ne fut pas provoqué par des terroristes. Les bureaux de Spafford furent la proie des flammes. Au cours des deux années suivantes bon nombre des investissements de Spafford connurent des échecs. Sa richesse personnelle disparut dans cette période.

 

 

                  Spafford avait promis à sa famille un voyage en Europe. Pendant qu'il essayait de sauver quelques-uns de ses investissements, il envoya sa femme et ses filles vers le vieux continent. Le jour ou le navire quitta New York, l'entreprise qu'il voulait lancer échoua. Il aurait pu voyager avec les siens, mais à ce moment là il ne pouvait pas le savoir. Le navire " Ville du Havre ", à bord duquel se trouvait sa famille, fut heurté dans l'océan Atlantique par un autre bâtiment et il sombra en douze minutes. Madame Spafford se précipita sur le pont avec ses filles, mais quand le navire coula dans les flots, les enfants lui furent arrachées des bras et elles se noyèrent. Madame Spafford perdit connaissance et se réveilla dans un petit bateau de sauvetage une des rares personnes tirées de ces eaux glacées. Quand ce bateau arriva en Europe, elle envoya à son mari un télégramme rapportant cette tragédie en deux mots: " seule sauvée."

 

                Comparez vos problèmes à ceux auxquels Horatio Spafford se vit confronté. Ses difficultés financières pesèrent bien peu en comparaison avec la perte tragique de ses enfants. Il partit immédiatement en direction de New York City, monta à bord du tout premier navire pour rejoindre sa femme. Un soir, le capitaine se dirigea vers lui pour lui dire qu'ils étaient au lieu même ou le " Ville du Havre " avait sombré. Comment auriez-vous réagi dans une telle situation? La réaction de Horatio Spafford fut vraiment étonnante et elle nous fut rapportée de deux manières.

 

                   Dans une lettre à sa soeur Rachel il décrit ses sentiments:

  " Jeudi dernier nous sommes passés à l'endroit ou le navire sombra, au milieu de l'océan d'une profondeur de trois miles. Mais quand je pense à nos chères petites, je ne les vois pas là. Elles sont en sécurité, ces chères brebis, et là nous serons bientôt aussi. Entre-temps, nous avons,  Dieu merci, l'occasion de le louer et de le remercier pour son amour et sa miséricorde envers nous et envers ceux qui nous sont chers. Je veux le louer tant que je vivrai."  Levons-nous tous, quittons tout et suivons-le !"

 

 

               Cette grande foi m'impressionne fortement. La réaction de Horatio Spafford est aussi écrite dans une poésie qui fut composée à cette époque-là. Au mur de mon bureau est accrochée une litographie de ce poème. Le texte fut mis en musique  plus tard. Cette poésie écrite de sa main sur un papier à lettre avec l'en tête du Brevoort House Hôtel. Malheureusement, ce bâtiment n'existe plus. Le papier est plié en deux et il a manifestement été manipulé plusieurs fois lors de sa rédaction, car les plis sur lithographie et sur l'original qui est à l'American Colony Hôtel à Jérusalem, sont nettement visibles. Les paroles de la première strophe sont, dans nos cantiques, pratiquement les mêmes que celle qu'il a écrites.

 

            

                 Quand la paix avec Dieu pénètre mon âme, alors que des tempêtes menacent de loin, Mon coeur chante en tout temps dans la foi:  " Je me sens bien, je me sens bien dans le Seigneur."

 Je m'étonne de ces fortes paroles, mais comment Horatio Spafford pouvait-il avoir une telle confiance, une telle foi et une telle espérance? Je ne pouvais répondre à cette question jusqu'à ce que je me mette à lire attentivement le dernier vers. C'est avec ce vers d'endroits il avait, sur ce vieux papier,  gratté ses mots originaux pour les remplacer par d'autres. Ici et là c'était le cas et que Spafford eut le plus de difficultés. A beaucoup d'endroits il avait, sur ce vieux papier, gratté ses mots originaux pour les remplacer par d'autres. Ici et là c'était le cas pour des lignes entières. C'est comme s'il avait peiné à trouver les mots exacts pour écrire la dernière strophe. Et pour quels mots s'est-il finalement décidé? (en français) 

 

                  " Seigneur, hâte le jour ou la foi fera place à la vue; que les nuages soient roulés comme un manteau (rouleau), la trompette sonnera et le Seigneur descendra, oui, même ainsi c'est bien pour mon âme."

 Pourquoi Spafford s'accrochait-il fermement à sa foi? Chaque ligne de la dernière strophe montre que ses regards étaient tournés vers l'avenir. Il savait que Dieu dirige tout et qu'un jour il fera toutes choses bien. Spafford reverrait ses enfants dans le ciel. Ses questions recevaient des réponses. Dieu essuierait les larmes de ses yeux. Son espérance dans l'avenir le soutenait et lui permettait de vivre le présent. Dans cette dernière strophe, Spafford se réjouissait en la venue de Jésus qui le ferait entrer dans le ciel.

 

                  Mais je me posais encore toujours des questions au sujet de cette dernière ligne. Spafford terminait par une phrase quelque peu énigmatique: " Oui, même ainsi - c'est bien pour mon âme."

 

 

      Quand je lus ce vers pour la première fois, c'était comme si Spafford voulait dire: " Jésus revient et  ( oui c'est ainsi ), tout est en ordre."  Je reconnus alors ce que, si longtemps, je n'avais pas remarqué.

 

      Considérez bien cette dernière ligne. Quand Spafford la formula aussi précisément qu'il voulait qu'elle fût, il mit ces mots " Même ainsi " entre guillemets suivis d'un tiret. Dans toute la dernière strophe, il fait allusion à des passages bibliques particuliers qui parlent du retour de Christ ou il les cite même. Avec  ce "Oui" - il tablait sur le fait que ses lecteurs connaissaient la Bible et complèteraient sa pensée.

 Ce verset est l'avant dernier du livre de l'Apocalypse. (Oui, je viens bientôt.)

  Les lecteurs devaient compléter le verset et témoigner de leur confiance dans la Parole de D.ieu relative au retour du Seigneur pour enlever ses enfants et les introduire dans le ciel, menant ainsi son plan de salut à bonne fin. La connaissance de la vérité permit à Spafford de dire avec une pleine assurance: " Je me sens bien dans le Seigneur."

 

 

 



29/05/2012
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