A la femme souveraine

À la femme souveraine

De l’amour d’une femme naît l’humanité.
Dès sa plus tendre enfance elle est une promesse
De porter en son sein la gloire et la beauté,
Malgré les préjugés émis sur sa faiblesse.

En ce fragile corps toute la destinée
A mis en un lieu sûr l’inébranlable foi
Qu’il faut pour accomplir le combat obstiné
De conduire l’humain sur la meilleure voie.

Si malgré tout le sort en son ventre sévit,
L’élue du paradis encore enfantera
Et toujours gémissante, elle offrira la vie,
Ce cadeau du divin qui sans elle cherra.

Suis-je assez conciliant, moi son tendre bourreau
Qui brûle chaque page écrite de son sang ?
Je lui rends cet honneur car nous sommes égaux.
Sans la femme on serait un colosse impuissant.

Georges Noel COLDOLD

 




08/03/2013
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